Trucs aux parents

Le rôle de l’école maternelle dans les apprentissages et la scolarité des élèves

Dans les écoles maternelles d’aujourd’hui, les experts recommandent d’incorporer des programmes contemporains qui préparent l’apprenant aux compétences du 21e siècle. Parmi ceux-ci figurent des programmes orientés vers l’avenir tels que les activités basées sur la robotique
24 janvier 2023

Les écoles maternelles jouent un rôle fondamental du parcours d’apprentissage d’un enfant, initiant l’enfant au développement des habiletés cognitives et motrices et le préparant en matière de l’enseignement primaire. Dans les écoles maternelles d’aujourd’hui, les experts recommandent d’incorporer des programmes contemporains qui préparent l’apprenant aux compétences du 21e siècle. Parmi ceux-ci figurent des programmes orientés vers l’avenir tels que les activités basées sur la robotique [1]. Les instructeurs établissent également la valeur des programmes d’accélération individualistes qui améliorent l’appréciation de soi, l’indépendance, les compétences de prise de décision et les capacités et intérêts uniques de l’apprenant.

Les élèves allophones en maternelle

Les élèves allophones font face à plusieurs défis dans la phase d’introduction de l’apprentissage. Parmi ceux-ci, il y a l’apprentissage d’une langue seconde dans un nouvel environnement, c’est-à-dire à la fois dans leur vie et dans leur parcours d’alphabétisation. Aider l’apprenant à cet âge est une tâche ardue qui nécessite la contribution de plusieurs parties prenantes, en particulier les parents et les instructeurs. De plus, aider l’élève allophone à acquérir la confiance nécessaire pour parler et utiliser une nouvelle langue est considéré comme une étape cruciale dans son cheminement vers l’alphabétisation.

 Pour préparer l’enfant allophone au programme de la maternelle, l’objectif doit être de maintenir un apprentissage simple, agréable, pertinent et aussi pratique que possible. Le rôle du parent ou du tuteur devrait être de soutenir le rôle de l’enseignant dans la transmission de nouvelles compétences linguistiques et d’alphabétisation. Généralement, le parent doit aider l’enfant à changer de comportement pour répondre aux attentes du programme et au besoin d’alphabétisation de l’enfant. Certains enfants ont besoin de plus de temps pour apprendre ; il faut donc beaucoup de patience.

Le rôle du parent 

Le parent doit soutenir l’élève allophone dans les tâches telles que celles assignées par l’enseignant. Dans l’apprentissage des compétences d’autosuffisance, l’enfant peut être lent ou prendre beaucoup de temps, y compris pour des tâches simples. Les conseils parentaux sont utiles pour promouvoir la mentalité d’autonomie [2]. Le parent doit également aider l’élève à se familiariser avec l’environnement scolaire, par exemple en accrochant des photos de l’école dans sa chambre et en incluant des articles scolaires tels que des objets de dessin dans les jouets.  De plus, le parent peut encourager son enfant à effectuer des tâches pratiques à la maison (comme couper du papier et colorer une image incolore) et initier son enfant au développement des compétences sociales et à une conduite sociale appropriée. Un élève allophone peut trouver difficile de créer des liens sociaux ; par conséquent, le parent peut les aider à trouver des camarades de jeu, à rencontrer de nouvelles personnes et à reconnaître les relations.

Le rôle du professeur 

Pour réaliser les objectifs d’apprentissage, l’enseignement doit être accessible et efficace pour les élèves allophones afin d’établir la quête d’apprentissage chez les jeunes apprenants. Le développement des compétences en littératie (lecture et écriture) d’un enfant dans une langue seconde doit être abordé avec soin et construit progressivement. À ce stade, l’enseignant doit faire attention à la façon dont il parle. Les tactiques courantes de surveillance de la parole consistent à éviter les phrases idiomatiques, à parler clairement et à faire fréquemment des pauses entre les phrases [3]. L’enseignant doit incorporer des aides visuelles dans la transmission de l’information. L’impression lisible, l’émission de tâches écrites et autres tâches pratiques pour l’élève améliorent sa capacité à se rapporter à l’information et à la traiter.

De plus, l’enseignant doit ajuster efficacement la procédure de questionnement en évitant les questions répétées et en suscitant à la place une compréhension réelle, par exemple, « que voyez-vous au tableau ? ».  En classe, les collaborations interculturelles sont essentielles, car elles améliorent l’approche de l’information d’un élève à l’autre. Un élève allophone peut s’asseoir avec un locuteur de langue maternelle, ou l’instructeur doit répartir les enfants de manière appropriée tout en distribuant des tâches de groupe. Les échanges interculturels améliorent non seulement la vitesse d’apprentissage, mais suscitent également le développement de nouvelles idées chez les apprenants. Encourager l’apprenant à utiliser les ressources et le matériel disponibles est également essentiel pour le préparer à l’alphabétisation, par exemple en le mettant en contact avec des tuteurs linguistiques à l’école ou ailleurs. 

Message de la directrice

Mme Marie-Claire Martin conseille aux enseignants de faire preuve de créativité dans l’élaboration du matériel pédagogique. Pratiquement, le matériel de maternelle pour les élèves allophones n’existe pas. Contrairement aux enfants plus âgés, les élèves de maternelle ne bénéficient toujours pas de l’alphabétisation de leur langue maternelle, ce qui double les problèmes à résoudre par l’enseignant.

De plus, Mme Martin recommande que l’environnement d’apprentissage soit peu tendu. Un apprentissage plus excellent réussit à partir des compétences orales; par conséquent, les récitals, les discours et les jeux avec la langue doivent être impliqués dans l’apprentissage de l’échelle.

L’enseignant et le parent doivent pouvoir catégoriser l’enfant allophone. Mme Marie-Claire Martin signale qu’il existe deux types d’apprenants : ceux qui prennent des risques et ceux qui sont menacés par le risque. Le premier groupe d’apprenants participe joyeusement et s’engage dans des activités d’apprentissage, tandis que l’autre groupe perçoit une menace de la part de l’instructeur et des autres élèves. Un enfant ne doit pas être contraint à une activité ; au lieu de cela, l’enseignant devrait essayer de développer sa curiosité intérieure.

 

 

Lectures supplémentaires:

Rekha Varghese, “Role of Kindergarten in Preparing Children for Future,” 2020, https://blog.globalindianschool.org/role-of-kindergarten-in-preparing-children-for-future.

Nodder, “Tips on How to Teach a Child English as a Second Language,” Twinkl, 2021, https://www.twinkl.co.ke/blog/20-tips-on-how-to-teach-a-child-english-as-a-second-language.

Georgefox.edu, “Teaching Non-Native English Speaking Students | George Fox University,” 2022, https://www.georgefox.edu/offices/academic_affairs/faculty_development/teaching-nonnative-speakers.html.

Cindy Hunt and Karen Koop, “An Eclectic Approach To ESL In Kindergarten | ETFO Voice,” 2000, https://etfovoice.ca/feature/eclectic-approach-esl-kindergarten.

Hannah Meinke, “Understanding the Stages of Emotional Development in Children,” 2019, https://www.rasmussen.edu/degrees/education/blog/stages-of-emotional-development/.

The Mom Trotter, “Teaching Children To Understand & Express Their Emotions,” The MOM Trotter (blog), April 22, 2022, https://themomtrotter.com/teaching-children-to-understand-express-their-emotions/.

Rosalyn Sword, “Teaching a Child to Express Feelings | Tips & Strategies,” The Hub | High Speed Training (blog), September 6, 2021, https://www.highspeedtraining.co.uk/hub/how-to-encourage-children-to-express-feelings/.

[9] Shauna Tominey et al., “Teaching Emotional Intelligence in Early Childhood,” NAEYC, 2017, https://www.naeyc.org/resources/pubs/yc/mar2017/teaching-emotional-intelligence.